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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 16:05

18 Octobre 2009 à Albi (Tarn).Le gagnant est Sebastien Gimbert.

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Et pour finir une course de side car.



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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 19:05

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Upload imagesPoussez vous, j'arrive !

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Upload imagesVous pouvez réserver votre part de boeuf pour ce soir.




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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 13:35

Toulouse : Haute-Garonne.
13 heures et la catastrophe pour certains.


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 çà souffle encore , ce n'est pas fini.

J'apporte une précision: ce n'est pas chez moi.

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6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 17:01

c'est fait ,et ceci pour le bonheur des petits belges.

On fête la Saint-Nicolas en Lorraine, en Alsace, dans le nord de la France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche, aux Pays Bas, parfois, de façon très différente.

Tous les 6 décembre, Saint Nicolas fait par exemple le tour de toutes les villes de Lorraine. Les confiseries et les pâtisseries sont remplies de pain d'épices et de chocolat. Le Saint-Nicolas, à la grande joie des enfants, fait le tour des écoles pour y distribuer des friandises. C'est le patron des écoliers.

Dans les villes, le maire lui donne les clés de la ville afin qu'il puisse défiler dans des chars, accompagné du père fouettard parfois, pour distribuer des bonbons dans les rues.

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 09:27
1971 : Louis Armstrong, lе géniаl trοmреttistе еt сhаnteur de jazz s'éteint à 71 ans




En 1956, le célèbre chef d’orchestre Leonard Bernstein déclarait au sujet de Louis Armstrong : « tout ce qu’il fait est sincère, vrai, honnête, simple et noble. A chaque fois que cet homme pose sa trompette sur ses lèvres, même s’il ne joue que trois notes, on sent qu’il y met toute son âme ».

Né dans une famille pauvre de la Nouvelle Orléans le 4 août 1901, Louis Daniel Armstrong débute sa carrière en jouant du cornet dans le Creole Jazz Band de King Oliver à Chicago à l’âge de 21 ans. Cette collaboration durera jusqu’en 1924, date à laquelle sa femme, la pianiste Lil Hardin Armstrong avec qui il vient tout juste de se marier, le presse de partir à New York et d’intégrer le célèbre Fletcher Henderson Ochestra. C’est ce qu’il fera, passant du cornet à la trompette. Avec un ami d’enfance, Clarence Williams, Armstrong va enregistrer de nombreux morceaux. Mais c’est en retournant à Chicago un an plus tard qu’il commencera à connaître le succès, surtout avec sa formation Hot Five (qui deviendra, un peu plus tard, Hot Seven avec la venue d’une batterie et d’un tuba). Les titres « Potato Head Blues » ou « Muggles » deviendront vite des morceaux d’anthologie et le feront entrer dans la cour des grands, à une époque où le racisme prédominait encore (il financera d’ailleurs l’activisme de Martin Luther King). « Les solos exceptionnels de Louis Armstrong, avec leurs enchaînements de vocalises et leur vibrato naturel, devinrent rapidement un modèle pour tous les musiciens de jazz d'un niveau supérieur de cette époque» écrit Peter Gammond de l’université d’Oxford.

Mais Louis Armstrong chante et pas qu’un peu : il passera maître dans le scat, cette drôle de manière de chanter qui mélange onomatopées et allitérations genre « bop be doo bop bam boum bebop boo » ou encore « I'm A Ding Dong Daddy From Dumas ». Heureux, le trompettiste fait une tournée européenne qui le conduira en Suède et à Paris au début des années 30 mais il reste très attaché à New-York et à ses orchestres. Il s’y installe pour de bon en 1943 et enregistre un nombre considérable d’albums tout en faisant de petites apparitions au cinéma, notamment dans « Glory Alley » de Raoul Walsh et au côté de Paul Newman dans « Paris Blues ». En 20 ans, Louis Armstrong « Satchmo » est devenu le maître du « jazz New Orleans » et un « maître » tout court. Tout New York l’acclame lui et son New Cotton Club Orchestra. Nous sommes en 1946 et il est déjà dans les étoiles. D’ailleurs, en parlant d’étoiles, il forme encore un autre groupe, les fameux All Stars, avec entre autre Barney Bigard et le grand tromboniste Trummy Young et ré enregistre de nouvelles versions de ses tubes précédents tout en faisant concerts sur concerts et en assurant parallèlement une carrière solo. Pendant cette période il chante « Blueberry Hill » (avec Gordon Jenkins) et surtout l’immense « Mack the Knife ». Mais par-delà une carrière qui a marqué l’histoire de la musique, par-delà cette manière de « parler » avec sa trompette, Louis Armstrong c’est un personnage, quelqu’un de bien, une générosité faite homme. « Pour savoir jouer, disait-il, il faut aimer ».
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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 15:45

 

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1986 : Le comique français Coluсhе, né Miсhеl Cοluссi, реrd lа viе аu guidon de sa moto, à l'âge de 41 ans.


Caustique, provocateur, revendiquant son mauvais goût, Coluche n’en est pas moins devenu l’un des comiques les plus appréciés des français. Auteur de sketchs universellement connus comme "C’est l’histoire d’un mec" ou encore le "Clochard analphabète", l’homme à la salopette fut aussi l’interprète tragique de Tchao Pantin mais surtout le fondateur des Restos du Cœur. Toujours porté vers de nouvelles expériences, il osa défier les politiques en 1981, sut passer du cabaret au cinéma, du sketch à la chanson, de la radio à la télé jusqu’au jour où le destin en décida autrement.

"Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre"


Michel Colucci naît le 28 octobre 1944 dans une modeste famille italienne installée dans le XIVème arrondissement de Paris. Son père meurt prématurément et le laisse orphelin à l’âge de trois ans. Vivant chichement sans tomber dans la misère, le jeune Michel n’est guère enthousiasmé par l’école et préfère vadrouiller dans les quartiers populaires.

Malgré ses dénégations et son ironie sur l’école « primaire », il obtient son certificat d’étude. Puis, à partir de quinze ans, il enchaîne les petits boulots : manutentionnaire, télégraphiste, serveur, fleuriste…Mais l’adolescent lorgne vers l’art et se construit sa propre guitare. Elle pèse trop lourd pour qu’il puisse la soulever sans difficulté et elle sonne faux. Peu importe, Coluche apprend à jouer et à chanter à la hauteur de ses moyens financiers. Quant au service militaire, il n’interrompra pas longtemps sa vie parisienne : l’armée, ne tolérant plus son indiscipline, le renverra rapidement.

Des premiers pas au Vrai chic parisien


Plutôt instable, Coluche rêve de fuir la triste vie ouvrière pour chanter dans les cabarets. Après avoir fait ses armes au « Vieux bistrot », il se présente « Chez Bernadette ». Il commence par y faire la plonge puis chante. Il y trouve aussi son surnom : Coluche.

A 23 ans, il est repéré par Romain Bouteille qui l’emmène dans le « Café de la Gare ». Bouteille veut créé un espace d’un nouveau genre avec de nouveau talent. C’est ainsi que Coluche côtoie Dewaere, Miou-Miou, Depardieu ou encore Renaud. Mais il souhaite rapidement diriger sa propre troupe : c’est ainsi qu’il fonde « Le vrai Chic Parisien ». Il monte « Thérèse est triste » et fait la première partie de Dick Rivers.

"C’est l’histoire d’un mec…"


Confiant en ses chances et fatigué par le travail en troupe, Coluche décide en 1974 de partir en solitaire. Entre deux spots publicitaires, il monte son one man show « Mes adieux au Music hall » et fait salle comble.

Parallèlement, il met en scène,  joue dans quelques films et se lie d’amitié avec l’équipe d’Hara-Kiri. Il enchaîne rapidement les plateaux télé tandis que son sketch « C’est l’histoire d’un mec… » fait rire toute la France. Quant au 45 tours « Le Schmilblick », il fait un carton durant l’été 1975.

Coopérant dans L’Aile ou la cuisse avec Louis de Funès, Coluche réalise son premier film en 1977 et a rapidement son émission sur Europe 1.

Du rire aux larmes


Au sommet de sa gloire, Coluche est fatigué des tournages et des tournées. Après un échec sur RMC, il a le sentiment d’être censuré. Le 26 octobre 1980, il crée la surprise en annonçant publiquement sa candidature aux présidentielles de 1981. Soutenu par Hara-Kiri, il se veut le candidat des minorités. Le présidentiable « Bleu Blanc Merde » amuse alors et semble secouer le terrain politique, avec un score de 16% dans les sondages. Mais la blague agace rapidement les milieux politiques. Victime selon lui d’ostracisme médiatique, Coluche annonce une grève de la faim, puis met un terme à l’aventure en février.

C’est le début d’une époque douloureuse marquée par la drogue, un divorce et la mort de deux grands amis : Patrick Dewaere et Reiser. C’est au cours de cette période difficile qu’il tourne dans
Tchao Pantin. L’interprétation lui rapporte alors le César du meilleur acteur.

Un second souffle


Progressivement, Coluche sort du gouffre et se lance dans de nouvelles passions. Après une participation au Paris-Dakar, il bat le record du monde de vitesse à moto. Mais son véritable combat le rapproche à nouveau du terrain politique. Après avoir manifesté contre le racisme, il dénonce la précarité qui demeure dans les classes populaires et fonde les « Restos du Cœur ». La nécessité des restos est rapidement démontrée… Coluche propose une loi favorisant les dons en les déduisant des impôts.

Mais le trajet de Coluche s’interrompt brusquement au détour d’une petite route des Alpes-Maritimes le 19 juin 1986. Alors qu’il rentre à Opio, d’où il prépare son prochain spectacle, il ne peut éviter un camion manoeuvrant à la sortie d’un virage. Malgré les rumeurs, il roulait apparemment à une vitesse raisonnable et avec son casque. Il meurt toutefois sur le coup.

Coluche s’éteint prématurément après avoir traversé le paysage médiatique français. Mû par la volonté de toujours aller plus en avant, il devient le symbole d’une génération qui mêle générosité et humour acide. Renaud chante pour lui « Putain de camion » tandis qu’en 1988, le parlement redonne une dimension politique à l’ancien candidat : il vote la « loi Coluche » qui exonère d’impôts les sommes versées à une organisation caritative.

 

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 08:17

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1955 : Un des plus grands savants de l'humаnité, Аlbеrt Einstеin, mеurt à l'âgе dе 76 аns. En 1905 il publie la théorie sur la relativité.


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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 14:23
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1970
   Les Beatles, le groupe le рlus сélèbrе dе l'histοirе dе lа musique pop, a cessé officiellement d'exister.



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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 10:52

Il y a 30 ans, Brel nous quittait.


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Jacques Brel est l’un des artistes francophones dont le charisme et la personnalité brute, faite de paradoxes et de contradictions, incapable de la moindre concession, a marqué le 20ème siècle. Chanteur, poète, compositeur, il transcendait ses interprétations en vivant sur scène ses colères, ses amours, ou ses déceptions comme l’aurait fait un grand tragédien. Aucun mot n’est trop fort pour décrire ce que son corps dégingandé, aux bras interminables, son visage parfois déformé à force d’expressivité, peuvent encore aujourd’hui, faire éprouver aux nouvelles générations qui le découvriront.

« L'enfance
Qui peut nous dire quand ça finit
Qui peut nous dire quand ça commence »

Jacques Brel est né en Belgique, dans la banlieue de Bruxelles, à Schaerbeek, en 1928. Issu d’un milieu bourgeois, son père est un industriel qui dirige une usine d’emballage, il connaît l’ennui des enfances trop bien cadrées, entre camps de scout et institutions religieuses. Ce n’est pas encore le temps de la révolte et Jacques, malgré ses échecs scolaires, semble rentrer dans le moule. Il travaille dans l’usine paternelle, fait son service militaire et épouse Thérése Michielsen, dîtes « Miche » qui lui donne très vite un premier enfant, une fille, Chantal.

« L'âge idiot, c'est à vingt fleurs
Quand le ventre brûle de faim »

On n’étouffe pas aussi facilement ni aussi impunément une personnalité comme celle de Jacques Brel, même si elle semble, pour l’instant, rester en gestation. Il est déjà attiré par la chanson et compose. Dans ses textes, la liberté de ton et la violence des sentiments commencent à faire surface et sa famille voit cette carrière possible d’un très mauvais œil. Brel se produit pourtant dans quelques cabarets bruxellois. Jacques Canetti, responsable artistique chez Philips le remarque et le fait venir à Paris. Faisant fi de sa famille et de ses engagements, il monte à la capitale et connaît quelques galères, se produisant toutefois dans des cabarets réputés comme l’Ecluse (où Barbara fit ses débuts) et les Trois Baudets. Son style surprend et le public le boude. Il passe tout de même à l’Olympia, là aussi un semi-échec. Juliette Greco adopte pourtant l’une de ses chansons et la rajoute à son répertoire.

« Jojo,
Voici donc quelques rires
Quelques vins quelques blondes »

On est en 1955, sa famille, Miche, Chantal et une deuxième petite fille, France, le rejoint en France et ils s’installent tous à Montreuil pour quelques temps. A la même époque, il rencontre Georges Pasquier, Jojo, qui devient son collaborateur et son ami intime. Le sens de l’amitié de Jacques, dont il parlera dans plusieurs chansons et dans de nombreuses interviews, est déjà l’un des thèmes majeurs de son œuvre.

Il enregistre enfin son premier 33 tours chez Philips et fait deux autres rencontres déterminantes, celle de François Rauber, un pianiste classique qui devient son accompagnateur et avec qui il travaillera beaucoup en studio et celle de Gérard Jouannest, un pianiste lui aussi, avec qui il se produira sur scène pendant des années. Gérard Jouannest collabore à l’écriture de ses titres les plus fameux et saura servir les textes de Jacques par la simplicité et l’efficacité de ses mélodies, tandis que Rauber améliore les arrangements et les orchestrations des titres. A eux trois, ils donnent le ton et forgent l’originalité du répertoire du « Grand Jacques ».


« Quand Isabelle dort plus rien ne bouge
Quand Isabelle dort au berceau de sa joie »

En 1957, Jacques Brel sort un autre 33 tours, « Quand on a que l’amour ». Cette fois, le disque est un succès et se voit récompensé du Grand Prix de l’Académie du Disque Charles Cros. La sensibilité à fleur de peau du chanteur, la puissance poétique de ses textes, entre douceur et violence contenue, entre férocité et tendresse, est une vraie révolution pour la scène française de l’époque. Il passe à nouveau à l’Olympia, cette fois plébiscité par le public et Isabelle, sa troisième fille, voit le jour, mais Jacques est déjà loin…


« J'arrive, bien sûr j'arrive
N'ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver »

Les disques sortent et Jacques Brel enchaîne autant de tournées que de succès. En 1959, l’album « La valse à mille temps » est immédiatement considéré comme un classique et il entre dans la légende des grands du music-hall. L’artiste ne ménage pas sa peine et donne des centaines de tours de chant, parfois plusieurs par jour, quitte, comme il le disait à l’époque, à aller vomir de trac autant de fois qu’il le faut.


« De Rotterdam à Santiago
Et d'Amsterdam à Varsovie »

Sa vie est un tourbillon qui ne lui laisse pas une minute de repos. Il tourne dans toute la France et dans le monde entier. Il vit une vie « d’homme », libre de toute attache, avide de rencontres et d’expériences, nocturne, passionné.
En 1961, il se produit à l’Olympia, accompagné de Jean Corti à l’accordéon (l’accordéoniste a joué depuis avec « Les Têtes Raides ») pour ce qui restera l’un des concerts les plus célèbres de sa carrière. Comme l’Olympia lui porte chance, il y chante à nouveau en 1963, en 1964 et 1966, date à laquelle il se décide à arrêter la chanson. Ses adieux sont un triomphe et les plus grands viennent l’applaudir.

« Telle est ma quête,
Suivre l'étoile »

Jacques Brel parlait depuis plusieurs années d’arrêter les tours de chant. Il n’arrête pas pour autant toute activité artistique. Il décide de monter un spectacle inspiré de l’histoire de Don Quichotte. Ce sera « L’Homme de la Mancha ». Brel donne toute sa dimension à cet homme triste, prêt à mourir pour une idée, à se brûler d’amour jusqu’à son dernier souffle. Sancho Pansa devait être interprété par son ami de toujours, le comique et chanteur d’opérette Dario Moreno mais celui-ci meurt quelques jours avant la première représentation. « L’Homme de la Mancha » est pourtant joué et Brel transcende littéralement son personnage. Il s’arrête, épuisé, au bout de 150 représentations.
En 1969, année de la mythique rencontre radiophonique entre Jacques Brel, Georges Brassens et Léo Ferré, Brel entame une carrière cinématographique. Ses talents de comédien jusqu’alors réservés à la scène servent désormais le 3ème art. Il tourne pour les plus grands réalisateurs dans des rôles qui font date, particulièrement « Mon oncle Benjamin », « L’emmerdeur » d’Edouard Molinaro et « L’aventure c’est l’aventure » de Claude Lelouch.

Il s’essaye également à la réalisation, sans grand succès, mais l’on retient « Franz », un film curieux où il joue aux côtés de la chanteuse Barbara qui lui prête sa silhouette brune et fantomatique et compose une partie de la musique de la Bande-Originale.

« Dire que Fernand est mort
Dire qu'il est mort Fernand »

Outre le cinéma, Brel s’est découvert une autre passion, celle de la voile. Il rêve d’océan et d’îles lointaines et s’achète un voilier. Il sillonne le globe avec sa nouvelle compagne, une jeune danseuse, Madly, qu’il a rencontrée aux Caraïbes sur un tournage.
C’est lors d’un de ses voyages qu’il apprend la terrible nouvelle, Jojo, l’ami de toujours, est mort. Jacques Brel est effondré. Il se sait malade, atteint d’un mal peut-être incurable et sent qu’il ne tardera pas à rejoindre l’ami disparu.

« Gémir n'est pas de mise
Aux Marquises »

En 1975, peut-être pour échapper à la grande faucheuse, il part vivre ses derniers instants dans un pays de liberté et d’espace. Les Marquises, qui ont servi de décor aux toiles de Gauguin, l’attirent irrésistiblement et il part s’y installer avec Madly. Deux ans plus tard, l’envie lui reprend d’enregistrer un disque. Il s’intitulera « Les Marquises » et plusieurs de ses plus belles chansons y figurent : « Orly », « Le Bon Dieu », « Les Marquises », « La ville s’endormait », « Voir un ami pleurer »…

Brel refuse que l’on fasse la promotion de son album mais ce n’est pas nécessaire, la sortie du disque est un événement. Jacques Brel repart aussitôt la réalisation de l’album achevé mais il ne profitera pas longtemps des Marquises. Le cancer a fait son œuvre et il meurt rapidement, en 1978.

Il repose sur l’île d’Hiva-Oa, près de la tombe de Gauguin. Là, pour toujours, son âme peut chanter…

« Et voici le Pacifique
Longue houle qui roule au vent
Et ronronne sa musique
Jusqu'aux îles droit devant »


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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 10:46
30 ans après sa mort, Claude François chante toujours

Il y a 30 ans jour pour jour, le 11 mars 1978, Claude François décédait tragiquement dans sa salle de bain à Paris. Victime d’une électrocution. Il avait 39 ans. Trente ans après sa mort, Clo Clo déchaîne encore les passions. Qui ne connait pas Alexandrie, Magnolias for ever ou Belles, belles, belles ? C’est incontestable. Claude François, ses rengaines accrocheuses, ses brushings, ses tenues à paillettes et ses fameuses "Clodettes" qui dansaient à ses côtés restent ancrés dans les mémoires.

Ce chanteur français qui se rêvait aussi businessman a vendu des millions de disques depuis sa disparition et sa carrière posthume génère chaque année quelque 10 millions d'euros. Plus de 200.000 albums et 100.000 DVD sont écoulés tous les ans.

Au-delà de son talent artistique, Claude François a eu de son vivant une démarche d'homme d'affaires inédite pour l'époque.

Un bourreau de travail tyrannique 

Ce bourreau de travail, décrit comme tyrannique, irascible et mégalomane, s'était constitué un petit empire: les disques Flèche, créés en 1967, le magazine Podium, racheté en 1972 et qui nourrissait le culte de la personnalité dont "Cloclo" faisait l'objet (il dirigeait son propre fan club), l'agence de mannequins Girl's Models et même une marque de parfum, "Eau Noire".

Mais entrepreneur doué ne signifie pas bon gestionnaire. Dans le livre "Claude François, mon frère", sa sœur Josette révèle que, peu avant sa mort, il voulait démanteler son empire pour solder ses dettes.

Pourtant, entre son premier succès ("Belles, belles, belles") en 1962 et sa mort tragique, le chanteur a vendu 35 millions d'albums. Et pas moins de 26 millions depuis, selon Flèche Productions, la société des fils du chanteur.

Un best of pour célébrer le 30e anniversaire de sa mort 

Des ventes qui devraient encore s'accroître grâce au 30e anniversaire, avec la réédition de plusieurs "best of" et coffrets, la publication d'une dizaine de livres et de multiples hommages à la radio ou à la télévision.

"Pour ses fils, l'essentiel est de gérer cette carrière posthume sans trahir sa pensée artistique", affirme Fabien Lecoeuvre, responsable du développement et de la communication de la société des fils, Claude Junior et Marc.

Dans cette gestion de carrière peu ordinaire, "la difficulté est de faire du neuf avec le passé", souligne M. Lecoeuvre, qui était consultant pour le film "Podium" en 2004, avec Benoît Poelvoorde dans le rôle d'un sosie du chanteur.

Un succès intergénérationnel 

"Pour devenir une légende, il faut un lien indispensable avec la jeunesse, ajoute-t-il. Il a gardé ce lien jusque dans les discothèques grâce à plusieurs chansons, dont +Alexandrie, Alexandra+ ou +Magnolias for ever+. C'est ce qui lui permet de traverser le temps".

Selon Claude François Jr., "ce succès intergénérationnel serait pour lui une grande fierté". "Depuis dix ans au moins, je me demande si cela ne va pas s'arrêter l'année suivante, explique-t-il. On peut parler de phénomène de société. Ses chansons accompagnent les moments heureux du public et sont des valeurs sûres des mariages et des fêtes".

Claude François Jr. s'apprête à lancer le site claudefrancois.fr, sur lequel les internautes pourront adhérer à un fan club.

 


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